Simulateur dividende SAS : estimez vos dividendes nets facilement

Simulateur Dividendes SAS

Pour estimer rapidement vos dividendes nets, Voici un simulateur que vous pouvez utiliser.

Ce simulateur prend en compte les charges sociales, l'IS, les choix d'imposition, et vous permet d'ajuster les paramètres selon votre situation.

Cet outil complet permet un calcul des dividendes SAS plus simple. Il prend en compte l'impôt sur le revenu, la sécurité sociale et le régime fiscal choisi.

Exemples concrets de simulation de dividendes SAS

Exemple 1 : L’avantage du barème progressif pour les petits dividendes

Prenons le cas d’un entrepreneur en SASU qui réalise 45 000 € de bénéfice net après impôt sur les sociétés et souhaite tout distribuer en dividendes.

• Avec la flat tax à 30 % (PFU) :
  13 500 € sont prélevés (impôt + prélèvements sociaux), pour un revenu net de 31 500 €.
• Avec le barème progressif de l’impôt sur le revenu (en supposant qu’il n’a aucun autre revenu) :
  Le simulateur indique 38 390 € nets après impôt et prélèvements sociaux, soit près de 7 000 € de plus qu’avec la flat tax.

Ce gain s’explique par l’abattement de 40 %, la décote sur l’impôt et les seuils favorables du barème 2025 pour les personnes faiblement imposées.
Dans ce cas, le choix du barème progressif permet à l’associé de maximiser son revenu net.

Exemple 2 : L’avantage de la flat tax pour les gros dividendes

Supposons maintenant qu’un associé décide de distribuer 300 000 € de dividendes bruts, toujours sans autre source de revenu.

• Avec la flat tax à 30 % (PFU) :
  90 000 € sont prélevés, ce qui laisse 210 000 € nets.
  
  
• Avec le barème progressif de l’impôt sur le revenu (mêmes hypothèses) :
  Le simulateur affiche 199 019 € nets après impôt et prélèvements sociaux, soit plus de 10 000 € de moins que la flat tax.
  

Ici, la flat tax devient bien plus avantageuse : dès que le montant des dividendes augmente, l’effet de l’abattement ne compense plus le passage dans les tranches supérieures de l’impôt sur le revenu.

Comment calculer le montant distribuable en dividendes dans une SAS/SASU ?

Étapes pour calculer le montant distribuable en dividendes dans une SAS

• Déterminer le chiffre d'affaires de la SAS.
• Soustraire toutes les charges d'exploitation.
• Retirer la rémunération du dirigeant et les cotisations sociales.
• Réduire l'impôt sur les sociétés (IS).
• Le résultat obtenu correspond au bénéfice net après IS.
• Constituer une réserve légale de 5 % sur le bénéfice.
• Le revenu restant (revenu IR) peut être distribué, en tout ou partie, sous forme de dividendes.
• Vérifier l’influence éventuelle du montant du capital social sur la répartition ou le seuil de distribution.
• Faire approuver les comptes annuels pour valider la légalité du versement des dividendes.

Étapes de la distribution de dividendes en SAS/SASU

La distribution de dividendes suit une procédure réglementée. Une fois l’exercice clos, les associés approuvent les comptes et décident de l’affectation du résultat via un procès-verbal. 

Selon la décision, le bénéfice peut être mis en réserve, distribué totalement ou partiellement.

Le procès-verbal d’affectation conditionne le versement effectif des dividendes. Il est aussi possible de verser un acompte en cours d’exercice, à condition de faire intervenir un commissaire aux comptes. Cette formalité garantit la transparence et la conformité du bénéfice distribué.

Fiscalité des dividendes SAS : Flat Tax (PFU) ou barème progressif ?

Depuis 2018, les dividendes sont imposés par le prélèvement forfaitaire unique (PFU). On l'appelle aussi flat tax. Le taux global est de 30 %. Cela comprend 12,8 % d'impôt et 17,2 % de prélèvements sociaux. Il est possible de choisir le barème progressif de l'impôt sur le revenu, avec un abattement de 40 %.

Ce choix dépend du foyer fiscal, du montant des autres revenus, et des éventuels crédits d’impôt. Le simulateur aide à comparer ces deux régimes afin de choisir le plus avantageux en fonction de sa situation fiscale.

Ce choix peut être effectué avec l’assistance d’un expert-comptable, qui saura vous conseiller sur le régime fiscal le plus avantageux en fonction de votre situation personnelle et optimiser la fiscalité de vos dividendes.

Prélèvements sociaux sur les dividendes SAS

En SAS, les dividendes sont systématiquement soumis à 17,2 % de prélèvements sociaux, quel que soit le profil du bénéficiaire. Cette contribution est prélevée à la source au moment du versement et reversée directement par la société à l’administration fiscale. Contrairement aux SARL, les dividendes pour le gérant majoritaire peuvent avoir plus de 40 % de charges sociales. En revanche, la SAS a un régime social plus avantageux.

Ce point pèse souvent lourd dans le choix du statut juridique au moment de la création d’entreprise. À revenus égaux, le dirigeant d'une SAS garde une plus grande part de ses dividendes que celui d'une SARL.

Quand et comment payer l’impôt sur les dividendes SAS ?

Le paiement de l’impôt sur les dividendes se fait en partie au moment du versement. Il y a un prélèvement à la source de 30 %. Ce prélèvement comprend 12,8 % pour l’impôt sur le revenu. Ce prélèvement constitue une avance, et non un impôt définitif. Lors de la déclaration annuelle, le bénéficiaire peut confirmer ce choix ou opter pour le barème progressif.

Dans ce cas, l’administration fiscale recalcule l’impôt dû, et l’avance prélevée est imputée sur ce montant. En cas de trop-perçu, un remboursement est effectué. Il est possible pour certains contribuables de demander une dispense de l'acompte fiscal. Cela concerne ceux qui ont des revenus de référence inférieurs à 50 000 €.

Pour un couple, le seuil est de 75 000 €. Cette souplesse renforce l’intérêt de bien utiliser un simulateur avant toute distribution.

Optimisation : salaire ou dividendes, que choisir ?

Le président d’une SAS peut arbitrer entre se verser un salaire ou des dividendes. Le salaire, soumis au régime assimilé salarié, ouvre droit à la protection sociale et à la retraite, mais il est plus chargé. Les dividendes, eux, offrent une imposition des dividendes plus légère, mais sans droits sociaux.

L’optimisation dépend donc du niveau de couverture sociale recherché et du taux d’imposition applicable au revenu IR.

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